Quelles sont vos compétences ?
Ma double compétence de psychothérapeute et de coach professionnelle me permet de vous accompagner sur les plans à la fois personnel et professionnel, le burn-out nécessitant une prise en charge, entre autres, sur ces deux niveaux.
Qu'est-ce qui vous rend légitime dans l'accompagnement du burn-out ?
Mes compétences de coach et de psychothérapeute.
Mon expérience personnelle de la souffrance au travail.
Les retours des personnes que j’ai accompagnées.
Les séances sont-elles remboursées ?
Elles ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale, mais sous certaines conditions, la prise en charge de votre accompagnement peut être effectuée par votre employeur.
Quels sont les avantages de votre accompagnement par rapport à d’autres méthodes ?
La plupart des méthodes proposées aujourd’hui sont soit de la thérapie, axée sur le passé, pour travailler sur les causes de votre burn out , soit sur le coaching, axé sur l’avenir, pour capitaliser sur vos ressources et vos potentiels. Ma méthode, centrée sur la pratique narrative, vous propose ces 2 approches, pour un accompagnement complet avec une efficacité durable. Elle vous permet de retrouver du pouvoir sur votre problème et sur votre vie de manière autonome. Je complète parfois la pratique narrative avec d'autres techniques (respiration, relaxation, visualisation personnalisée, cohérence cardiaque…) pour vous reconnecter à votre corps rapidement et en profondeur.
Si je prends un accompagnement premium, serais-je totalement guéri à l’issue de celui-ci ?
Guérir d’un burn-out peut prendre plusieurs semaines, plusieurs mois, ou plusieurs années. Cela dépend de la sévérité de votre burn-out, de la durée sur laquelle il s’est installé dans votre vie, de votre situation personnelle, etc. Personne n’est en mesure de prédire le temps nécessaire à votre guérison, mais il certain qu’à l’issue de l’accompagnement, vous aurez modifié votre relation au travail et vous aurez retrouvé de l’apaisement.
Qu'est ce que le présentéisme ou burn-in ?
Le présentéisme (burn-in) correspond à la présence du physique du salarié à son poste de travail sans réelle productivité. Il se présente sous 3 formes :● la personne est malade mais se rend malgré tout à son travail car elle craint une accumulation des tâches ingérables due à son absence, d'être mal jugée par ses collègues ou sa hiérarchie ou de perdre son emploi● la personne est présente mais absente par la pensée : elle n'est pas concentrée sur sa tâche parce qu'elle est préoccupée par des questions personnelles, elle manque d'engagement par rapport à l'entreprise, elle est dans une perte de sens ● la personne est présente de façon excessive parce qu'il est dans la culture de l'entreprise de rester tard, parce qu'elle est surinvestie et que sa frontière entre vie professionnelle et vie privée n'existe quasiment plus
Qu'est-ce que le bore-out ?
Le bore-out est le fait de s'ennuyer sur son lieu de travail. Plus difficile à évoquer par le salarié par crainte d'être licencié, il provoquerait autant de stress que le burn-out. La personne est démotivée, ne trouve plus d'intérêt à faire ses tâches et souffre d'une insatisfaction sur le plan professionnel. Elle se sent frustrée de ne pas exploiter ses compétences et ses connaissances. Une mauvaise répartition des tâches peut en être à l'origine. la personne peut avoir honte de cette situation et faire semblant d'être très occupée. Son estime d'elle-même s'affaiblit tandis que son ennui et son épuisement s'accroissent.
Qu'est-ce que le stress ?
Selon l'Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail, le stress est ressenti lorsqu'un déséquilibre est perçu entre ce qui est exigé de la personne et les ressources dont elle dispose pour répondre à ces exigences. Le Syndrome Général d'Adaptation regroupe l'ensemble des réactions physiques et physiologiques aux agents stresseurs et se déroule en 3 phases :
● une phase d'alarme : après avoir reconnu l'agression et passé un moment de stupeur, l'organisme se prépare soit à fuir, soit à combattre● une phase de résistance : l'organisme s'adapte à l'agent stressant et il se focalise sur la réaction à l'évènement (augmentation de la concentration et des performances, diminution de la douleur)● une phase d'épuisement : si les agents stresseurs demeurent, les résistances de l'organisme (qui a ses limites) diminuent et entrainent des conséquences physiques et psychiques (réduction des performances et de la concentration, apparition du surmenage, de l'indécision, de l'irascibilité, de l'anxiété, de confusion mentale, de fatigue intense).
La perception du stress est liée à nos perceptions et à nos valeurs. Il augmente quand nous ne trouvons pas de sens à ce qui nous arrive et nous fait ainsi oublier nos priorités. Le meilleur moyen de s'en prémunir est de prendre du recul pour pouvoir prendre conscience de ce qui est véritablement important pour nous, de se dégager de certaines obligations, d'exprimer nos émotions au lieu de les refouler (sinon, tôt ou tard, elles réapparaîtront de façon inopinée et inadaptée) et de changer si possible nos attitudes. Un accompagnement peut alors se justifier car il est difficile de conscientiser certaines choses sans un regard extérieur.
J'ai fait le test MBI : mon score est élevé en épuisement et en perte d'accomplissement, mais pas en dépersonnalisation. Suis-je réellement en burn-out ?
Chacun à sa façon de vivre le burn-out selon son histoire personnelle, son identité, ses injonctions inconscientes. La dépersonnalition ou le cynisme ne sont pas obligatoires pour se sentir en souffrance sur le plan professionnel, des symptômes anxio-dépressifs peuvent très bien apparaître sans ce paramètre-là.
Si je ne fais rien au premier stade du burn-out, est-ce que je risque forcément le deuxième et le troisième stade ?
Oui, une phase entraîne l'autre. La personne est prise dans une spirale dont il est difficile de sortir sans du recul et des prises de conscience. Il s'agit d'une fuite en avant où la seule solution apparente, mais inefficace, est de faire encore plus de la même chose. Mais les stratégies autrefois efficaces sont devenues obsolètes et la personne va s'épuiser à maintenir ses comportements alors que c'est une véritable mutation qu'il faut opérer. Ici, un accompagnement s'impose.
Qu'est-ce que le coping ?
Le coping (en anglais to cope with : faire face à) est le développement de stratégies d'adaptation au stress. Le coping actif peut inciter à :
● diminuer la réaction du stress grâce à une activité relaxante● contrôler la situation stressante par la recherche de solutions, de soutien, d'informations
Le coping passif se traduit par la fuite, le déni, la résignation ou des conduites addictives.
Le burn-out est-il réservé aux personnes actives ?
Non, les mères de famille et les aidants peuvent en être victime.L'épuisement maternel peut toucher toutes les mères, qu'elles travaillent ou pas. Les symptômes sont similaires à ceux du burn-out professionnel avec d'abord un épuisement émotionnel où la mère se sent vidée de ses ressources, une indifférence vis-à-vis des enfants qui s'installe et un effondrement de son idéal de la maternité avec des passages à l'acte possibles. Le sujet est tabou, mais les témoignages se multiplient actuellement. Le manque de sommeil chronique, le manque de soutien, l'isolement, la précarité sont des facteurs favorisants de même que la présence d'enfants multiples ou d'âge rapproché.Ces mêmes symptômes se retrouvent chez les aidants.Le salarié peut avoir recours à l'arrêt de travail quand il est épuisé contrairement aux mères de famille et aux aidants pour lesquels il est beaucoup plus compliqué de se mettre totalement en retrait. Il est impératif qu'ils se fassent accompagner.
J'ai déjà fait un burn-out. Puis-je récidiver ?
Malheureusement, oui. La conscience, la connaissance, le respect de soi et la vigilance restent la meilleure des préventions. Si des signes avant-coureurs apparaissent, il faut savoir les reconnaître et consulter de façon préventive. Une seule séance d'accompagnement peut permettre de rétablir l'équilibre.
Le harcèlement moral ou (mobbing) peut-il déclencher un burn-out ?
Oui, mais soyons clairs : le harcèlement moral ne correspond jamais à des comportements ponctuels comme par exemple un manque de reconnaissance, une réflexion sur la qualité d'un travail, un changement dans les attributions des tâches ou un refus de dates de congés.
La volonté du harceleur est de détruire véritablement sa victime car il en tire une grande jouissance. Le niveau de stress du harcelé monte en flèche et il peut présenter ainsi tous les symptômes du burn-out.
Heinz Leyman, Docteur en psychologie du travail et professeur à l’Université de Stockholm, en 1993, définit le concept de mobbing : "Par mobbing, nous entendons une situation communicative qui menace d’infliger à l’individu de graves dommages, psychiques et physiques. Le mobbing est un processus de destruction, il est constitué d’agissements hostiles qui, pris isolément, pourraient sembler anodins, mais dont la répétition constante a des effets pernicieux. (..) Le concept de mobbing définit l’enchaînement sur une assez longue période, de propos et d’agissements hostiles, exprimés ou manifestés par une ou plusieurs personnes envers une tierce personne (la cible). Par extension, le terme s’applique aussi aux relations entre les agresseurs et leurs victimes. (..)"
Pour Marie-France Hirigoyen, psychiatre, psychanalyste, en 1998 : "Le harcèlement moral au travail se définit comme toute conduite abusive (gestes, paroles, comportement, attitude…) qui porte atteinte, par sa répétition ou sa systématisation, à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci, dégradant le climat de travail"
Christophe Dejours, psychiatre, psychanalyste, professeur à la Chaire de Psychologie du travail au CNAM, évoque des "pathologies consécutives non seulement à un harcèlement ou à une persécution, mais à un contexte de solitude résultant d’une stratégie d’isolement par une technique de management visant la désagrégation de la solidarité et du collectif de travail."
Selon l'article L 1152-1 du Code du Travail :" Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel."
Une femme a t-elle plus de risques qu'un homme de faire un burn-out ?
Oui, les femmes sont plus exposées à l'épuisement professionnel que les hommes.
Parce qu'elles sont plus sollicités qu'eux sur le plan personnel (éducation des enfants, tâches ménagères, "double journée") et qu'elles sont plus sujettes aux troubles anxieux. Sans généraliser à outrance, comme elles sont plus naturellement versée dans l'introspection et l'expression de leurs émotions, elles ont aussi plus de facilités à récupérer qu'un homme, souvent moins à l'aise dans ces domaines-là.